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Introduction L’infection covid-19 peut être responsable d’une pneumopathie modéré à sévère. Le virus engendre une inflammation avec la sécrétion de différentes cytokines. Ces dernières seraient responsables de perturbations métaboliques et endocriniennes tel que la perturbation du métabolisme phosphocalcique et des glandes parathyroïdiennes. Patients et méthodes Nous avons colligé rétrospectivement les patients ayant été hospitalisés dans le service de médecine interne de l’hôpital régional de ben Arous de Tunis pendant 8 mois (août 2020–avril 2021) pour une pneumopathie cvoid-19 et chez qui nous avons diagnostiqué une hyperparathyroïdie. Les données cliniques et évolutives des patients ont été recueillies. Résultats Parmi 704 patients hospitalisés, 37 (5,2 %) avaient un bilan phosphocalcique perturbé associé à une hyperparathyroïdie. Le genre ration était de 0,5 avec un âge moyen de 69 ans. Il s’agissait d’une hyperparathyroïdie secondaire dans 75 % des cas, primaire dans 16 % des cas et tertiaire dans le reste des cas. Vingt-neuf patients (78 %) avaient une hypophosphorémie et 29 % avaient une hypocalcémie. L’évolution clinique était favorable dans la majorité des cas avec deux cas de décès. Discussion et conclusion L’hypocalcémie est un facteur prédictif de mauvais pronostic au cours des pneumopathies covid-19. Le défit en vitamine D a été corrélé à des pneumopathies sévères. L’hyperparathyroïdie secondaire serait probablement secondaire à un déficit en vitamine D. D’où l’intérêt de la prescription précoce de vitamine D afin de prévenir les formes grave. Ceci nous rappel l’importance de détecter, de prévenir et de traiter le déficit en vitamine D mais aussi les troubles métaboliques afin d’améliorer le pronostic.