LAUSR

This research note shares insights which resulted from a larger study into the ways in which the United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) – during 2010–2014 – used its position as coordinator of the post-Dakar Framework for Action (initiated at the World Education Forum held in 2000 and designed to reinvigorate the Education for All initiative) to help it regain some of the legitimacy it had lost in the preceding decades. The research study focused on the role of both the UNESCO Education for All Follow-up Unit and the production of the Global Monitoring Report (GMR) during the 2000s because they were at the heart of UNESCO’s efforts to repair its image and renew its impact in one area of global governance, specifically in the global education policy field. The study’s findings were based on an analysis of documents, archives and interviews (n = 17) with key actors inside and outside UNESCO, including representatives of UNESCO’s peer institutions.RésuméReconquérir une légitimité dans le contexte de la gouvernance mondiale ? UNESCO, la coordination de l’Education pour tous et le Rapport mondial de suivi – Cette note de recherche partage les constats résultant d’une assez vaste étude sur les moyens par lesquels l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a durant les années 2000–2014 utilisé sa position de coordinatrice du Cadre d’action de Dakar (inauguré en 2000 au Forum mondial sur l’éducation dans le but de redynamiser l’initiative Éducation pour tous), pour regagner en partie la légitimité qu’elle avait perdue au cours des décennies précédentes. Cette étude analyse au sein de l’UNESCO le rôle, au cours des années 2000, tant de l’Unité de suivi de Dakar que de la production du Rapport mondial de suivi. Ces deux éléments étaient en effet au cœur des efforts déployés par l’Organisation pour restaurer son image et raviver son impact dans un domaine de la gouvernance mondiale, à savoir dans les politiques mondiales d’éducation. Les résultats de l’étude reposent sur une analyse de documents, d’archives ainsi que d’entrevues (n = 17) menées avec des acteurs principaux à l’intérieur et à l’extérieur de l’Organisation, dont des représentants d’institutions homologues affiliées.