RésuméDans l’arrêt Alemo-Herron e.a., la Cour a interprété l’article 3 de la directive 2001/23, lu conjointement avec son article 8 et dans le respect de l’article 16 de la Charte… Click to show full abstract
RésuméDans l’arrêt Alemo-Herron e.a., la Cour a interprété l’article 3 de la directive 2001/23, lu conjointement avec son article 8 et dans le respect de l’article 16 de la Charte des droits fondamentaux de l’ Union européenne. Elle a dit pour droit qu’il doit être interprété comme s’opposant à ce qu’un État membre prévoie, dans le cadre d’un transfert d’entreprise, que les clauses de renvoi dynamique à des conventions collectives futures sont opposables à un cessionnaire, dans la mesure où celui-ci n’a aucune possibilité de participer au processus de négociation des conventions collectives conclues postérieurement au transfert. En revanche, dans l’arrêt Asklepios, la Cour a relevé que la législation nationale en cause conserve la possibilité pour le cessionnaire d’organiser son activité postérieurement au transfert, malgré une telle clause dynamique, et, par conséquent, il n’y avait plus lieu d’examiner davantage la compatibilité de cette législation avec l’article 16 de la Charte. Les deux arrêts sont donc mutuellement cohérents même s’ils aboutissent à des résultats différents.AbstractIn the Alemo-Herron judgment the Court interpreted Article 3 of Directive 2001/23 read in conjunction with Article 8 thereof and in accordance with Article 16 of the EU Charter of Fundamental Rights. The Court ruled that this provision must be interpreted as precluding a Member State from providing, in the event of a transfer of an undertaking, that dynamic clauses referring to future collective agreements are enforceable against the transferee, where that transferee has no possibility of participating in the negotiation process of such collective agreements concluded after the date of the transfer. By contrast, in the Asklepios judgment, the Court ruled that the national legislation concerned maintains the possibility for the transferee to organise his activity after the date of the transfer in spite of such a dynamic clause and that therefore there is no need to further scrutinise whether this legislation was compatible with Article 16 of the Charter. Hence, both judgments are mutually coherent, even if they lead to different results.
               
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