Introduction L’association d’au moins deux affections endocriniennes d’origine auto-immune definit les polyendocrinopathies. Le but de ce travail etait de determiner les associations les plus frequentes avec auto-immune dans le cadre… Click to show full abstract
Introduction L’association d’au moins deux affections endocriniennes d’origine auto-immune definit les polyendocrinopathies. Le but de ce travail etait de determiner les associations les plus frequentes avec auto-immune dans le cadre des polyendocrinopathies. Patients et methodes Etude retrospective, menee au sein du service d’endocrinologie de l’hopital militaire de Tunis ayant inclus 30 patients suivis pour insuffisance surrenalienne peripherique (ISP) entre 2003–2017. Resultats Il s’agissait de 17 femmes et 13 hommes. L’âge moyen etait de 42 ans. Les circonstances de decouverte etaient : la melanodermie (59,3 %), l’asthenie (89 %), l’hypotension arterielle (63,3 %), les vomissements (22,5 %) et les douleurs abdominales (15,4 %). A la biologie, outre l’hypocortisolemie, on notait une hyponatremie (37,9 %), une hyperkaliemie (14 %) et une hypoglycemie inferieure a 0,6/L dans 4 cas. L’ISP auto-immune etait associee a un diabete de type 1 dans (26,7 %), a une thyroidite de Hashimoto dans (40 %) des cas, a un vitiligo chez une seule patiente et a une maladie cœliaque dans 3,3 % des cas. L’evolution etait favorable chez tous les patients sous traitement substitutif. Dans notre etude, 21 patients presentaient un tableau concordant avec une polyendocrinopathie type 2. Discussion et conclusion Notre etude confirme les donnees de la litterature, la polyendocrinopathie (PEAI) type 2 est beaucoup plus frequente que les autres types de PEAI. Chez tout patient presentant une maladie auto-immune, un suivi regulier est indique afin de detecter l’eclosion d’eventuelles polyendocrinopathies auto-immunes.
               
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