Introduction Les besoins en magnésium augmentent pendant la grossesse mais la majorité des gestantes ne répondent pas à ce besoin accru. L’objectif était d’évaluer la prévalence de l’hypomagnésémie au cours… Click to show full abstract
Introduction Les besoins en magnésium augmentent pendant la grossesse mais la majorité des gestantes ne répondent pas à ce besoin accru. L’objectif était d’évaluer la prévalence de l’hypomagnésémie au cours de la grossesse compliquée de diabète gestationnel (DG). Méthodes Étude transversale réalisée auprès des parturientes avec DG. Les femmes ayant un diabète antérieur à la grossesse étaient exclues. L’hypomagnésémie et l’hypomagnésémie sévère étaient définies par une magnésémie inférieure à 0,7mg/L et inférieure à 0,5mg/L, respectivement. Les patientes étaient divisées en deux groupes selon la date de leur première consultation : G1 (avant la 2e vague de la COVID-19) et G2 (durant la 2e vague). Résultats L’étude a inclus 117 patientes. L’âge gestationnel à la première visite diabétologique était de 26,1±7,2 semaines d’aménorrhée. La magnésémie moyenne était de 0,68±0,1mg/L [0,33 ;0,98]. À peu près la moitié (49,6 %) avait une hypomagnésémie. Une femme sur 13 (7,7 %) avait une hypomagnésémie sévère. La prévalence de l’hypomagnésémie était de 45,5 % chez les primipares, 51,3 % chez les femmes en surpoids et de 66,7 % si antécédents d’hypertension artérielle ou de pré-eclampsie. Il n’y avait pas de corrélation significative entre la magnésémie et l’équilibre glycémique. Environ 69 % du G1 avaient une hypomagnésémie contre 19 % parmi celles du G2 (p <10−3). Conclusion La diminution de la prévalence de l’hypomagnésémie durant la deuxième vague de la COVID-19 pourrait être expliquée par l’automédication et l’augmentation de l’utilisation des compléments alimentaires. La recherche de l’automédication parmi ces patientes serait intéressante.
               
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