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L’absence de preuve n’est pas la preuve de l’absence. Du mésusage de « l’evidence based medicine »

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L’evidence based medicine (EBM) a été introduite dans les années 1980 du dernier siècle. La traduction française en « médecine fondée sur des preuves » étant jugée moins satisfaisante que… Click to show full abstract

L’evidence based medicine (EBM) a été introduite dans les années 1980 du dernier siècle. La traduction française en « médecine fondée sur des preuves » étant jugée moins satisfaisante que la formulation anglophone, c’est cette dernière qui est le plus souvent utilisée. Présentée au départ comme une méthode d’enseignement, elle est vite devenue — ou devrait être — un paradigme incontournable de la pratique médicale, de façon à rompre avec ce que la transmission de l’expérience des « Maîtres » pouvait avoir de trop subjectif, voire d’erroné. Elle a depuis été détournée de son esprit initial : au départ elle était définie comme une démarche individuelle de prise de décision reposant sur trois éléments : • les preuves (les données de la recherche) ; • la connaissance du médecin (l’expérience clinique) ; • le choix du patient (ses préférences) [1].

Keywords: medicine; absence; based medicine; preuve; evidence based

Journal Title: Annales De Dermatologie Et De Venereologie
Year Published: 2017

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