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Peut-on différencier les formes étiologiques de l’eczéma chronique des mains ? Analyse biologique et moléculaire d’une cohorte prospective

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Introduction L’eczema chronique des mains (ECM) est d’origine multifactorielle mettant en jeu predisposition genetique, facteurs d’irritation, atopie et allergie de contact. Materiel et methodes L’objectif principal de notre etude etait… Click to show full abstract

Introduction L’eczema chronique des mains (ECM) est d’origine multifactorielle mettant en jeu predisposition genetique, facteurs d’irritation, atopie et allergie de contact. Materiel et methodes L’objectif principal de notre etude etait de comparer, par une analyse statistique univariee, les caracteristiques moleculaires (expression des genes de l’inflammation et de la barriere cutanee par Real Time reverse transcription quantitative polymerase chain reaction [RT-qPCR] sur prelevement micro-abrasif, densite en Staphylococcus aureus et Staphylococcus epidermidis par qPCR sur ecouvillon, expression de l’interleukine [IL]-8 par ELISA sur ecouvillon) et les proprietes fonctionnelles de la barriere epidermique (mesures de la perte insensible en eau et de l’index d’hydratation) au niveau du dos de la main de patients atteints de formes a predominance atopique/allergique (AA) ou a predominance irritative (IR) d’ECM. Etaient inclus tous les nouveaux patients presentant un ECM fait de lesions erythemateuses et/ou vesiculeuses et/ou keratosiques localisees sur le dos et/ou la paume d’une ou des 2 mains. Les patients avec patch-tests positifs pertinents et/ou prick tests pneumallergenes positifs et/ou antecedent personnel de dermatite atopique etaient classes dans le groupe AA, les autres dans le groupe IR. Resultats Soixante et onze patients ont ete inclus, dont 42 % d’hommes ( n  = 30). L’âge moyen etait de 39 ans (ecart-type : 16), 53 patients etaient classes dans le groupe AA (dont 58 % avec antecedent de dermatite atopique) et 18 dans le groupe IR. Le score mTLSS etait significativement superieur dans le groupe AA par rapport au groupe IR (moyenne : 7,6 (3,2) versus 5,7 (2,3), p  = 0,0239). L’expression des genes codant pour des proteines de l’enveloppe cornee (involucrine et proteines de la famille SPRR), des jonctions serrees (claudine 1 et ZO1) ou presentant une activite antimicrobienne (cathelicidine et RNase7) etait significativement plus basse dans le groupe AA ( p  ≤ 0,01). Le taux des ARNm de la filaggrine ou des cytokines Th2 etait comparable dans les 2 groupes. La densite en S. aureus etait significativement plus importante dans le groupe AA ( p  = 0,0012), tout comme le taux d’IL-8 ( p  = 0,0436). Les valeurs de la perte insensible en eau et de l’index d’hydratation etaient comparables dans les 2 groupes. Discussion Ces donnees permettent de proposer un profil biologique et moleculaire qui differencie les formes a predominance AA ou IR d’ECM. Les premieres sont caracterisees par une expression plus faible des genes codant pour des peptides antibacteriens, une densite elevee de S. aureus et un taux plus eleve d’IL-8. Les formes irritatives sont caracterisees par une expression plus elevee des genes codant pour des proteines de l’enveloppe cornee et des jonctions serrees, temoignant d’un probable processus de reparation actif de l’epiderme.

Keywords: les formes; des mains; dans groupe; des genes; chronique des

Journal Title: Annales De Dermatologie Et De Venereologie
Year Published: 2017

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