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Urticaire chronique et obésité : quels liens ?

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Introduction Il existe un lien entre certaines maladies inflammatoires chroniques et le syndrome metabolique ; au cours de l’urticaire chronique (UC), un etat pro-inflammatoire a ete mis en evidence. L’objectif de… Click to show full abstract

Introduction Il existe un lien entre certaines maladies inflammatoires chroniques et le syndrome metabolique ; au cours de l’urticaire chronique (UC), un etat pro-inflammatoire a ete mis en evidence. L’objectif de cette etude prospective etait d’etudier le lien entre l’obesite et la severite de l’UC. Patients et methodes Pour tout patient ayant une UC, un questionnaire comportant des donnees epidemiologiques et cliniques etait rempli en ligne par les medecins membres du Groupe urticaire de la Societe francaise de dermatologie, apres recueil de sa non-opposition. Les criteres d’evaluation etaient la severite de l’UC (score de reponse au traitement : UCT ≤ 5/16 et/ou DLQI ≥ 11/30), la presence d’une obesite morbide (IMC ≥ 30) et/ou d’une obesite abdominale (perimetre abdominal ≥ 80 cm pour les femmes et ≥ 94 cm pour les hommes). Une analyse statistique etait realisee. Resultats Chez les 278 patients inclus en 10 mois dans 16 centres francais, 202 (73 %) avaient une obesite, 139 (50 %) abdominale et 63 (23 %) morbide ; 40 % avaient entre 35 et 55 ans et 78 % etaient des femmes. Dans 33,5 % des cas l’UC evoluait depuis 6 semaines a 12 mois et dans 55 % depuis 1 a 10 ans. Les formes cliniques les plus frequentes etaient par ordre decroissant l’association d’une urticaire superficielle (US) et d’angiœdemes (AO) (40 %), une US isolee (25,5 %), l’association US/AO/U inductible (UI) 13 %, l’association US/UI et UI isolee 8 %. L’UCT moyen etait de 7,8/16 (± 4,8) et le DLQI moyen etait de 8,4/30 (± 6,99) sans difference statistiquement significative entre les groupes obese et non-obese. L’analyse univariee trouvait une correlation positive entre l’obesite et la severite de l’UC ; odd ratio a 1,754 (IC95 % : 1,023–3,007, p  = 0,041). L’analyse multivariee avec regression logistique trouvait un odd ratio a 1,42 (IC95 % : 0,81–2,52) ; la prise d’antihistaminiques ou de corticoides n’etaient pas associee de facon significative a une obesite. Discussion Nos resultats objectivent un lien entre l’obesite et l’UC. Cependant, en raison d’un effectif trop faible, l’etude manque de puissance. L’absence de donnees biologiques chiffrees empeche une evaluation precise du syndrome metabolique associe. Il a ete demontre que l’obesite abdominale etait directement correlee a la survenue d’une resistance a l’insuline et au syndrome metabolique. Deux etudes asiatiques suggerent un lien entre des anomalies metaboliques et l’UC. Une etude de cohorte italienne comparant 13 479 patients atteints d’UC spontanee (UCS) a des temoins a mis en evidence un lien statistiquement significatif entre l’obesite et l’UCS. Conclusion Malgre le manque de puissance, nous rapportons la premiere etude prospective europeenne sur l’existence d’un lien entre l’obesite et la severite de l’UC. Des etudes de plus grande envergure, explorant le lien entre le syndrome metabolique et l’UC, semblent importantes a realiser pour une prise en charge optimale des patients atteints d’UC.

Keywords: syndrome metabolique; etait; lien; lien entre; entre obesite

Journal Title: Annales De Dermatologie Et De Venereologie
Year Published: 2017

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