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Utilisation des corticoïdes systémiques dans le traitement de l’érythème polymorphe grave : audit de pratique multicentrique – résultats préliminaires

Photo by sharonmccutcheon from unsplash

Introduction L’erytheme polymorphe (EP) est parfois grave : atteinte plurimuqueuse, douleur majeure, restriction alimentaire, necessite d’hospitalisation, caractere recurrent… En l’absence d’essai clinique randomise, son traitement n’est pas consensuel et l’utilisation des… Click to show full abstract

Introduction L’erytheme polymorphe (EP) est parfois grave : atteinte plurimuqueuse, douleur majeure, restriction alimentaire, necessite d’hospitalisation, caractere recurrent… En l’absence d’essai clinique randomise, son traitement n’est pas consensuel et l’utilisation des corticoides systemiques (CS) debattue. L’objectif de l’etude etait d’etudier la prise en charge des patients hospitalises pour EP et notamment l’utilisation des CS. Materiel et methodes Nous avons defini comme porte d’entree de l’EP grave les patients justifiant une hospitalisation en secteur traditionnel. A partir du PMSI (L510-L511-L518-L519) (patients majeurs), une cohorte multicentrique retrospective etait constituee sur la periode 2006–2016. Le diagnostic d’EP etait verifie apres consultation des dossiers medicaux, a partir des criteres cliniques ± histologiques et classe en mineur ou majeur selon l’atteinte muqueuse. Les donnees demographiques, cliniques, biologiques, le traitement et la duree d’hospitalisation etaient recueillies. Les patients ayant recu des CS (groupe 1) etaient compares aux patients sans CS (groupe 2) par les tests Chi 2 , Fisher et Mann–Whitney. Resultats A ce jour, 8 centres, soit 194 patients cumulant 202 sejours d’hospitalisation, etaient inclus. Le Tableau 1 presente leurs principales caracteristiques (hommes 59,4 %, âge moyen 36,8 ans, EP majeur 63,9 %, post-herpetique 43,6 %, post-mycoplasme 22,8 %). Des CS etaient introduits au cours de 25 sejours/202 (12,4 %, 24 patients), apres une duree mediane d’evolution des symptomes de 6,5 jours (1–15), a une dose mediane de 0,8 mg/kg (0,25–2) et pour une duree mediane de 8 jours (1–90). Les antecedents d’EP et d’hospitalisation pour EP etaient plus frequents dans le groupe 1 ( p  = 0,001 et 0,003 respectivement), de meme que l’atteinte de la muqueuse buccale ( p  = 0,028) et l’alimentation impossible ( p  = 0,003). Les EP post-mycoplasme etaient moins frequents dans le groupe 1 ( p p  = 0,24). Aucun effet indesirable des CS n’etait rapporte. Discussion Cet audit montre une utilisation rare des CS dans l’EP grave (12,4 % des patients de notre cohorte). Les patients traites par CS, generalement en cure courte, sont les patients avec EP d’autre cause que le mycoplasme, avec recurrences (recurrences graves avec hospitalisations anterieures) et ceux qui ont des atteintes orales importantes avec impact alimentaire. Leur duree d’hospitalisation ne differe pas significativement de celle des patients sans CS, sachant que les patients recevant les CS sont les plus graves. Conclusion La prescription de CS dans le traitement des EP graves reste une pratique peu frequente. Seule une etude randomisee controlee pourrait en determiner la reelle efficacite.

Keywords: hospitalisation; utilisation des; les patients; polymorphe; dans traitement

Journal Title: Annales De Dermatologie Et De Venereologie
Year Published: 2017

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