Resume L’activite des inhibiteurs de poly-ADP ribose polymerase (iPARP) dans les cancers de l’ovaire BRCA mutes a apporte la premiere demonstration du concept de letalite synthetique. De nombreuses etudes precliniques… Click to show full abstract
Resume L’activite des inhibiteurs de poly-ADP ribose polymerase (iPARP) dans les cancers de l’ovaire BRCA mutes a apporte la premiere demonstration du concept de letalite synthetique. De nombreuses etudes precliniques et cliniques ont demontre qu’une mutation du gene BRCA1 ou BRCA2 induisait une deficience de la voie de reparation d’ADN par recombinaison homologue (RH) et engendrait une remarquable sensibilite aux inhibiteurs de PARP. Ces donnees ont mene a l’approbation de la premiere therapie ciblee associee a un biomarqueur predictif dans les cancers gynecologiques : depuis 2015, l’iPARP, olaparib est indique en traitement d’entretien apres une reponse a une chimiotherapie a base de platine chez des patientes atteintes d’un cancer sereux de haut grade de l’ovaire, de la trompe ou du peritoine avec une mutation BRCA (germinale ou somatique) en rechute sensible. Des donnees plus recentes suggerent que l’activite des iPARP ne soit pas limitee aux cancers de l’ovaire BRCA mutees. La preoccupation actuelle est desormais (i) de determiner si l’utilisation des inhibiteurs de PARP peut etre etendue au-dela des mutations BRCA par la mise en place de nouveaux biomarqueurs de deficience de la voie RH ; (ii) de determiner si l’efficacite des iPARP peut etre amelioree par une combinaison therapeutique avec d’autres traitements, et (iii) de developper de nouvelles strategies therapeutiques exploitant la deficience de la reparation d’ADN dans les cancers ovariens et les autres tumeurs gynecologiques.
               
Click one of the above tabs to view related content.