LAUSR

Resume Introduction Le diagnostic de l’epilepsie est electroclinique. Il repose sur l’interrogatoire qui a pu constater les crises. Il est ensuite conforte par l’electroencephalogramme dit standard, qui enregistre 20 minutes d’eveil et des activations par l’hyperpnee ou la SLI. Les objectifs de l’etude etaient de definir le profil des patients dont l’EEG de 48 heures serait contributif, et de comparer l’interet d’un video-EEG de sieste et d’un video-EEG de 48 heures « blanc », c’est-a-dire sans manifestation enregistree. Methodes Analyse de tous les video-EEG de 48 heures realisees depuis novembre 2016 et comparaison des profils des 15 patients avec « crises » et 15 patients « sans crise ». Etude des donnees de 9 patients dont la video-EEG de 48 heures a ete precedee d’une video-EEG de sieste. Resultats Les video-EEG de 48 heures sont plus souvent positives si les crises sont au moins mensuelles ; l’examen demande par un neurophysiologiste et la question precise (diagnostic syndromique ou phase 1). Les anomalies specifiques apparaissaient la premiere nuit en 7 minutes en moyenne. En EEG de sieste : sommeil obtenu dans 90 % des cas ; duree moyenne = 85 minutes ; Pourcentage moyen de N1/N2/N3/REM = 9,45 %/52,15 %/28,26 %/9,63 %. Aucune anomalie decouverte en 48 heures apres une sieste negative. Conclusion Apres analyse, une video-EEG de 48 heures semble peu utile si les manifestations ne surviennent pas au moins une fois par mois. La latence d’apparition des anomalies paroxystiques sur les video-EEG de 48 heures contributives est tout a fait compatible avec la duree et la qualite de sommeil obtenues en video-EEG de sieste. Une video-EEG de 48 heures sans crise n’est pas plus informatif qu’un EEG de sieste. Le recours au second avis plus specialise doit etre encourage dans les cas difficiles.