Objectifs Il arrive qu’il y ait une effraction tumorale (reelle ou supposee par le chirurgien) lors de la nephrectomie partielle robot-assistee (NPRA). Notre objectif etait de voir si cette effraction… Click to show full abstract
Objectifs Il arrive qu’il y ait une effraction tumorale (reelle ou supposee par le chirurgien) lors de la nephrectomie partielle robot-assistee (NPRA). Notre objectif etait de voir si cette effraction tumorale avait un impact sur la recidive tumorale. Methodes Nous avons analyse retrospectivement nos patients operes d’une tumeur renale par NPRA entre 2010 et 2016. Les patients operes pour une tumeur benigne ou kystique, ayant un antecedent de nephrectomie totale ou elargie pour cancer et ceux ayant un suivi inferieur a 1 an ont ete exclus. La notion d’effraction tumorale a ete systematiquement recherchee dans le compte rendu operatoire et la cohorte a ete stratifiee en 2 groupes selon la presence ou non d’une effraction tumorale. Le taux de survie sans recidive a ete evalue par la methode de Kaplan–Meier et compare par le test du log rank . Une analyse multivariee par regression logistique a ete faite pour rechercher les facteurs predictifs d’effraction capsulaire. Resultats Au total, 214 patients ont ete inclus avec un suivi median de 36 mois. Le taux d’effraction tumorale etait de 13 % ( n = 28). Les caracteristiques anatomopathologiques etaient comparables entre les 2 groupes. Le taux de marges chirurgicales positives n’etait pas significativement different entre les deux groupes (14 vs 5 % ; p = 0,08). Le taux de recidive locale ou a distance etait de 7,1 % ( n = 2) dans le groupe effraction tumorale et de 7 % ( n = 13) dans le groupe sans effraction. La survie sans recidive etait similaire dans les deux groupes ( p = 0,84). Apres regression logistique, les facteurs predictifs independants d’effraction tumorale etaient : l’experience du chirurgien (> 60 NPRA) [OR = 4,42, IC95 % 1,38–19,95 ; p = 0,01], la taille tumorale [OR = 1,38, IC95 % 1,01–1,37 ; p = 0,03] et la presence d’une graisse adherente peri renale [OR = 2,35, IC95 % 1–5,92 ; p = 0,05] ( Fig. 1 ). Conclusion L’effraction tumorale peroperatoire ne semble pas avoir d’impact sur le pronostic oncologique a moyen terme. L’experience du chirurgien, la taille tumorale et la presence d’une graisse adherente peri renale etaient des facteurs de risque d’effraction tumorale.
               
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