Introduction Les pneumopathies infiltrantes diffuses (PID) constituent un groupe de pathologie frequente en pneumologie, leur expression clinique riche a la fois thoracique et extra-thoracique les rend parmi les maladies les… Click to show full abstract
Introduction Les pneumopathies infiltrantes diffuses (PID) constituent un groupe de pathologie frequente en pneumologie, leur expression clinique riche a la fois thoracique et extra-thoracique les rend parmi les maladies les plus invalidantes. Le scanner thoracique de haute resolution est un element cle dans le bilan diagnostique. Une meilleure analyse permet d’orienter le diagnostic etiologique. Le but de notre travail est de preciser l’apport du scanner thoracique dans le diagnostic des PID. Methodes Nous avons analyse retrospectivement 69 dossiers de patients hospitalises pour PID chronique colliges au service de pneumologie CHU Mohamed VI de Marrakech entre janvier 2012 et fevrier 2016. Resultats Il s’agissait de 56 femmes et 13 hommes avec un sex-ratio de 0,2. La moyenne d’âge etait de 52,3 ans avec des extremes de 24 a 79 ans. Les symptomes cliniques etaient domines par la dyspnee (90,2 %) et la toux (79,6 %). Au scanner thoracique, un syndrome interstitiel fait d’infiltrats reticulo-micronodulaires et nodulaires diffus et bilateraux etait notes dans 24 cas, soit 34,53 %. L’epaississement des septums interlobulaires et/ou intralobulaires notait dans 39 cas, soit 56 % et le verre depoli dans 36 cas, soit 52 %. Un rayon de miel etait retrouve dans 28 cas, soit 38 %, une atteinte alveolo-interstitielle dans 18 cas, soit 26 % et les adenopathies mediastinales dans 14 cas, soit 20,28 % contenant des calcifications dans 4 cas. L’image scanographique typique de fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) est retrouve dans 4 cas, soit 5,8 %, d’une pneumopathie infiltrante non specifique(PINS) dans 1, soit 1,4 % et d’une pneumopathie infiltrante idiopathique inclassable dans 15 cas, soit 21,7 %. La presentation radiologique, les signes extrathoraciques specifiques trouves dans 50,6 % des cas ainsi que le bilan paraclinique avait permis de conclure a une PID secondaire a une sarcoidose dans 21 cas, soit 30,4 %, associee a une connectivite dans 10 cas, soit 14,5 %, secondaire a une alveolite allergique extrinseque et une silicose dans 5 cas, soit 7,2 %, secondaire a une lymphangite carcinomateuse dans 4 cas, soit 5,8 %, d’origine medicamenteuse et une histiocytose langerhansienne dans 2 cas chacun. Conclusion Les aspects scanographiques des PID sont multiples : domines dans notre contexte par les reticulations, epaississements des septums et le verre depoli. Une approche clinique et scanographique, basees notamment sur l’analyse des signes predominants, guide le clinicien dans la prise en charge des PID.
               
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