Introduction Avec l’amelioration de la prise en charge a court et a long terme des enfants allogreffes, la question du devenir respiratoire a l’adolescence et au cours de leur vie… Click to show full abstract
Introduction Avec l’amelioration de la prise en charge a court et a long terme des enfants allogreffes, la question du devenir respiratoire a l’adolescence et au cours de leur vie d’adulte se pose. La prevalence d’anomalies d’EFR a long terme, a plus de 9 ans d’une allogreffe varie entre 55 % et 64 % selon les etudes. Le syndrome de bronchiolite obliterante est le plus souvent decrit. Chez l’enfant la prevalence varie selon les etudes entre 4,5 et 19 %. Cette etude a pour objectif d’evaluer la fonction respiratoire et les symptomes des enfants allogreffes entre 2000 et 2004. Methodes Il s’agit d’une etude retrospective incluant tous les patients ayant eu une allogreffe de moelle entre 2000 et 2004 a l’hopital Robert-Debre. Les enfants toujours suivis sur Robert-Debre ont realise des explorations fonctionnelles. Un courrier a ete adresse aux patients perdus de vus ou non suivis sur le lieu de greffe pour leur proposer une consultation. Resultats Quatre-vingt-dix enfants ont beneficie d’une de moelle osseuse. Parmi les patients, 28 % sont decedes (72 % avant 1 an), 17 ont ete perdus de vue a 10 ans, 13 adultes n’ont pas repondu mais sont suivis en hematologie. Dix patients non suivis sont venus en consultation, un seul etait symptomatique mais 6 avaient des EFR anormales. Nous connaissons le devenir a 10 ans de 35 patients : 3 ont beneficie d’une transplantation pulmonaire. Parmi nos 32 patients non greffes, 59,3 % presentent des anomalies aux EFR a 10 ans. Un trouble ventilatoire restrictif a ete retrouve chez 50 % des patients, la dyspnee d’effort est retrouvee chez 21,8 % des enfants. Il y a eu 13,3 % de complications pulmonaires tardives non infectieuses parmi les enfants dont on connait le devenir sont survenues (n = 60). Conclusion s’il est vrai que l’alteration de la fonction respiratoire ne s’accompagne pas systematiquement de symptomes ni de traitement, le depistage de patients potentiellement a risque plus tardivement de developper des symptomes semble necessaire. Ce depistage permettrait egalement de proposer une activite physique adaptee, un calendrier vaccinal adequat, l’aide a un sevrage tabagique, le suivi d’une grossesse plus adapte.
               
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