Introduction Le retentissement cardiorespiratoire du pectus excavatum (PE) est debattu, mais il peut exister une souffrance psychosociale liee a ses consequences esthetiques. Les chirurgies corrigeant la deformation entrainent des douleurs… Click to show full abstract
Introduction Le retentissement cardiorespiratoire du pectus excavatum (PE) est debattu, mais il peut exister une souffrance psychosociale liee a ses consequences esthetiques. Les chirurgies corrigeant la deformation entrainent des douleurs postoperatoires intenses et des complications frequentes, parfois graves, tandis que le motif de recours est principalement esthetique. Ainsi, leur rapport benefice/risque peut etre remis en question, notamment depuis l’apparition des techniques chirurgicales plastiques, moins invasives. L’objectif de l’etude etait de decrire la fonction respiratoire, les capacites a l’effort et la qualite de vie avant, puis, a 1 an d’une chirurgie plastique par prothese de comblement sur mesure. Methodes Les patients avec un PE consultant au CHU de Toulouse pour une chirurgie plastique etaient recrutes. Ils realisaient une EFR (plethysmographie, CO, Psnif, Pi et Pe max), une epreuve d’effort (EFX) et une etude de la qualite de vie (QDV). Une reevaluation etait realisee a 1 an de la chirurgie (SF–36, satisfaction, EFR, EFX). Le PE etait decrit par l’indice de Haller et le volume de l’implant. Resultats Soixante patients ont beneficie du bilan preoperatoire et 93 % etaient asymptomatiques. Le volume de l’implant etait correle negativement a la CV (r : −0,252 ; p : 0,04), la CPT (r : −0,34 ; p Conclusion Le prejudice esthetique est le principal element alterant la QDV des patients jeunes, le retentissement fonctionnel etant absent ou minime. Une correction esthetique seule semble repondre a leurs attentes.
               
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