La pandémie de coronavirus disease -19 (COVID-19) a conduit au déploiement d’un effort de recherche académique et industriel sans précédent dont on peut regretter le caractère parfois redondant ainsi que… Click to show full abstract
La pandémie de coronavirus disease -19 (COVID-19) a conduit au déploiement d’un effort de recherche académique et industriel sans précédent dont on peut regretter le caractère parfois redondant ainsi que le manque de pilotage tant national qu’international. Pourtant, force est de constater qu’à l’occasion de cette crise, les procédures réglementaires ont été adaptées de même que certains freins dans l’organisation de la recherche clinique ont pu être en partie levés pour contribuer au déploiement d’essais au plus près des patients et faciliter les modalités de suivi et de contrôle. La digitalisation de certains processus et la décentralisation de certaines activités ont pu être mises en œuvre sous couvert d’une mobilisation des autorités et de l’ensemble des acteurs institutionnels, académiques ou industriels. Si outre-manche, l’optimisation des ressources, au travers d’un essai de plateforme unique, a permis de montrer ou d’infirmer l’efficacité de nombreux traitements, en France la crise sanitaire a mis en lumière la fragilité de l’organisation de la recherche clinique, notamment un déficit de coordination et de financement, des difficultés dans la mise en œuvre des études ou encore une certaine frilosité concernant le partage des données. Cependant, la crise a aussi révélé les capacités d’adaptation des différents acteurs et permis l’amélioration de plusieurs processus utiles au déploiement de l’innovation thérapeutique. Gageons que les leçons tirées à l’occasion de cette crise permettront une meilleure efficacité en cas de nouvelle pandémie et surtout que les progrès obtenus continueront de s’appliquer à l’ensemble des activités de recherche clinique futures.
               
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