Depuis la decouverte des HTLV-1 et -2 au debut des annees 1980, le depistage systematique des anticorps anti- HTLV a ete instaure sur les dons de sang (DS) dans divers pays du… Click to show full abstract
Depuis la decouverte des HTLV-1 et -2 au debut des annees 1980, le depistage systematique des anticorps anti- HTLV a ete instaure sur les dons de sang (DS) dans divers pays du monde afin de prevenir les infections transfusionnelles. Neanmoins, la mise en place de ce depistage differe entre les pays selon leur niveau de ressources. Actuellement, environ 30 pays realisent le depistage des anti-HTLV dont certains l’ont exclusivement cible sur les primo-donneurs. La prevalence de HTLV-1 chez les DS varie considerablement entre pays : de 10−5 a 10−4 aux Etats-Unis et en Europe, contre 1 % a 3 % aux Caraibes et en Afrique. En Chine, des donnees recentes indiquent la quasi-absence de HTLV, a l’exception de la province du Fujian dans le sud-est de la Chine (prevalence de 2,4 a 9,9 × 10−4. Seules quelques etudes sur le rapport cout-efficacite du depistage du HTLV sont disponibles et celles-ci ont utilise differentes methodologies. Par ailleurs, peu de donnees permettent d’evaluer la reelle efficacite de la leucoreduction dans la prevention de la transmission du HTLV, alors que la technologie d’inactivation des agents pathogenes offre des perspectives securitaires interessantes. En conclusion, la situation mondiale actuelle en matiere de depistage du HTLV chez les DS est tres heterogene : discutable notamment aux Etats-Unis et en Europe au vu de l’epidemiologie locale alors que dans les regions a prevalence elevee telles que le continent Africain aucun depistage n’est realise. Des travaux supplementaires sont necessaires sur la leucoreduction et l’inactivation des agents pathogenes afin de prevenir la transmission du HTLV-1.
               
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