Hodson and Wong (2017, this issue) argue that, though the nature of science (NOS) is now an established focus of school science education and a key element in defining scientific… Click to show full abstract
Hodson and Wong (2017, this issue) argue that, though the nature of science (NOS) is now an established focus of school science education and a key element in defining scientific literacy, “the consensus view” of NOS misrepresents contemporary scientific practice. They then propose a number of alternative approaches to science curriculum building. I agree with Hodson and Wong’s criticism of the consensus view of NOS. I also like many aspects of their proposals and believe that they would enrich the curriculum and present students with a much more realistic picture of science. But I have an important reservation about these proposals. Hodson and Wong’s view of NOS is largely ahistorical in that they seem to focus only on contemporary science. Such a focus may lead to a distorted picture of science and its history, portraying science as little more than a mirror image of contemporary science. In order to understand the nature of science, it is vital to learn its history. I conclude by briefly commenting on the role that the history, philosophy, and sociology of science should play in shaping a vision for science education that would inspire creativity, open-mindedness, critical thinking, and respect for different cultures and conceptions of the world.RésuméHodson et Wong affirment que, bien que la nature des sciences/nature of science (NOS) soitmaintenant un aspect reconnu de l’enseignement des sciences à l’école et un élément clé dans la définition de la culture scientifique, le consensus dominant enNOSdonne une fausse représentation des pratiques scientifiques contemporaines. Les auteurs proposent donc d’autres approches pour le développement des curriculums. Je suis d’accord avec leur critique du consensus. J’apprécie de nombreux éléments de leurs propositions, qui à mon avis pourraient enrichir le curriculum et présenter aux étudiants une vision beaucoup plus réaliste des sciences. Cela dit, j’ai aussi de sérieux doutes, car la conception qu’ont Hodson et Wong de la nature des sciences est en grande partie non-historique, centrée principalement sur les sciences contemporaines. Cela risque de donner une vision déformée des sciences et de l’histoire des sciences, dont le portrait ne serait ici que le miroir des sciences contemporaines. Afin de comprendre la « nature des sciences », il est essentiel d’en connaître l’histoire. Je termine par un bref commentaire sur le rôle que devraient jouer l’histoire, la philosophie et la sociologie des sciences dans une conception de l’enseignement des sciences capable de favoriser la créativité, l’ouverture d’esprit, la pensée critique et le respect des différentes cultures et visions du monde.
               
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