When subject matter experts are consulted during an audit, the quality of the expert's advice depends upon their ability to fully understand and incorporate client‐specific facts into their advice. Public… Click to show full abstract
When subject matter experts are consulted during an audit, the quality of the expert's advice depends upon their ability to fully understand and incorporate client‐specific facts into their advice. Public Company Accounting Oversight Board (PCAOB) inspection reports suggest that auditors are neglecting to perform the required work to assess the quality of experts' recommendations. This study examines how characteristics of the audit, notably staffing decisions, can impede auditors' ability to discern advice quality. In an experiment, we examine how receiving advice of different levels of quality (lower or higher incorporation of relevant client facts) and awareness at the planning stage of the use of a subject matter expert (a priori aware or unaware) impacts auditors' effort, utilization of the advice, and judgment accuracy. We find that awareness of an expert being employed led to a social facilitation effect such that auditors who were a priori aware put forth more effort prior to receiving the expert advice and were initially in less agreement with management's aggressive revenue recognition position than auditors who were unaware. Upon receiving the expert advice, auditors who were a priori aware were more accurate than auditors who were unaware. These results should interest both audit regulators and practitioners by demonstrating how the timing and communication of consulting decisions affect auditors' assessments of advice received from subject matter experts. Lorsque des experts techniques sont consultes dans le cours d'un audit, la qualite de leurs conseils depend de leur aptitude a bien saisir les donnees propres au client et a tenir compte de ces donnees dans les conseils qu'ils prodiguent. Les rapports d'inspection du PCAOB semblent indiquer que les auditeurs negligent d'effectuer le travail necessaire a l'evaluation de la qualite des recommandations des experts. Les auteurs se demandent en quoi les caracteristiques de l'audit, notamment les decisions relatives a l'affectation du personnel, peuvent compromettre l'aptitude des auditeurs a juger de la qualite des conseils qu'ils recoivent. Dans le cadre d'une experience, ils etudient l'incidence du niveau de qualite des conseils recus (soit la mesure—faible ou elevee—dans laquelle les experts consultes ont tenu compte des donnees propres au client) et de la connaissance (soit le fait de savoir ou d'ignorer a priori qu'un expert sera consulte), a l'etape de la planification, sur l'effort des auditeurs, leur observance des conseils et la clairvoyance de leur jugement. Les auteurs constatent que le fait d'etre informes du recours aux services d'un expert a sur les auditeurs un effet de facilitation sociale : ceux qui detiennent cette information a priori deploient d'avantage d'efforts avant que les conseils de l'expert ne soient recus et sont initialement plus refractaires a une position audacieuse de la direction en matiere de comptabilisation des produits que ceux qui ne detiennent pas cette information a priori. Lorsqu'ils recoivent les conseils de l'expert, les auditeurs qui etaient informes a priori du recours aux services d'un expert ont un jugement plus eclaire que les auditeurs qui ne l'etaient pas. Ces resultats devraient interesser aussi bien les responsables de la reglementation de l'audit que les auditeurs en exercice, puisqu'ils indiquent comment la communication de la decision de consultation et le moment ou cette decision est communiquee influent sur l'evaluation par les auditeurs des conseils que leur prodiguent les experts techniques.
               
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