BackgroundAn important strategy to reduce maternal and child mortality in Mali is to increase the number of deliveries assisted by qualified personnel in primary care facilities, especially in rural areas.… Click to show full abstract
BackgroundAn important strategy to reduce maternal and child mortality in Mali is to increase the number of deliveries assisted by qualified personnel in primary care facilities, especially in rural areas. However, placements and retention of healthcare professionals in rural areas are a major problem, not only in Mali but worldwide, and are a challenge to the health sector. The purpose of this study was to map the mobility of midwives and obstetric nurses during their work lives, in order to better understand their career paths and the role that working in rural areas plays. This article contributes to the understanding of career mobility as a determinant of the retention of rural health professionals.MethodsA mixed method study was conducted on 2005, 2010, and 2015 cohorts of midwives and obstetric nurses. The cohorts have been defined by their year of graduation.Quantitative data were collected from 268 midwives and obstetric nurses through questionnaires. Qualitative data had been gathered through semi-structured interviews from 25 midwives and stakeholders. A content analysis was conducted for the qualitative data.ResultsUnemployment rate was high among the respondents: 39.4% for midwives and 59.4% for obstetric nurses. Most of these unemployed nurses and midwives are working, but unpaid. About 80% of the employed midwives were working in urban facilities compared to 64.52% for obstetric nurses. Midwives were employed in community health centers (CSCom) (43%), referral health centers (CSRef) (20%), and private clinics and non-governmental organizations (NGO) (15%). The majority of midwives and obstetric nurses were working in the public sector (75.35%) and as civil servants (65.5%). The employment status of midwives and obstetric nurses evolved from private to public sector, from rural to urban areas, and from volunteer/unpaid to civil servants through recruitment competitions. Qualitative data supported the finding that midwives and obstetric nurses prefer to work as civil servant and preferably in urban areas and CSRef.ConclusionThe current mobility pattern of midwives and obstetric nurses that brings them from rural to urban areas and towards a civil servant status in CSRef shows that it is not likely to increase their numbers in the short term in places where qualified midwives are most needed.RésuméContexteUne stratégie importante de réduction de la mortalité maternelle et infantile au Mali est l’augmentation du taux d’accouchement par du personnel qualifié dans les structures de premier niveau notamment en milieu rural. Toutefois, le recrutement et le maintien en poste des professionnels de la santé dans les zones rurales constituent un problème majeur au Mali et dans le monde et constituent un défi pour le secteur de la santé. Le but de cette étude était de cartographier la mobilité des sages-femmes et des infirmières obstétriciennes au cours de leur vie professionnelle, afin de mieux comprendre leur cheminement de carrière et le rôle que joue le travail dans les zones rurales.MéthodesUne étude de méthode mixte a été menée. Les données quantitatives ont été collectées auprès de 268 sages-femmes et infirmières obstétriciennes des cohortes de 2005, 2010 et 2015. Les données qualitatives ont été recueillies lors d'entretiens semi-structurés auprès de 25 sages-femmes et de parties prenantes. Des analyses de statistique descriptives et bi variées ont été réalisées pour les données quantitatives. Une analyse de contenu a été réalisée pour les données qualitatives.RésultatsLe taux de chômage était élevé parmi les répondants : 39,4% pour les sages-femmes et 59,4% pour les infirmières en obstétrique. Plus de 80% des sages-femmes travaillaient dans des centres urbains contre 64,52% des infirmières obstétriciennes. Les sages-femmes étaient employées dans les CSCom (43%), les CSRéf (20%), les cliniques privées et les ONG (15%). La majorité des sages-femmes et des infirmières obstétriciennes travaillent dans le secteur public (75,35%) et en tant que fonctionnaire (65,5%). Le statut des sages-femmes et des infirmiers obstétriciennes évolue du secteur privé vers le secteur public, des zones rurales aux zones urbaines et de volontaire à fonctionnaire. Les données qualitatives corroborent la conclusion selon laquelle les sages-femmes et les infirmières obstétriciennes préfèrent travailler en tant que fonctionnaire, de préférence dans les zones urbaines dans un CSRéf.Conclusionles schémas de mobilité actuels des sages-femmes et des infirmières obstétriciennes qui les amènent des zones rurales aux zones urbaines et le statut de fonctionnaire dans des CSRéf montrent qu'il est peu probable que leur nombre augmente à court terme dans les endroits où les sages-femmes qualifiées sont les plus nécessaires.
               
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