Objectifs Les problèmes de santé mentale et les troubles neurocognitifs sont des causes importantes d’hospitalisation chez les immigrants, bien que les tendances puissent varier selon la catégorie d’immigrants, la région… Click to show full abstract
Objectifs Les problèmes de santé mentale et les troubles neurocognitifs sont des causes importantes d’hospitalisation chez les immigrants, bien que les tendances puissent varier selon la catégorie d’immigrants, la région d’origine mondiale et le temps écoulé depuis l’arrivée au Canada. Cette étude utilise des données administratives couplées afin d’explorer les différences dans les taux d’hospitalisation en santé mentale entre les immigrants et les personnes nées au Canada. Méthodes Les dossiers hospitaliers de la Base de données sur les congés des patients et du Système d’information ontarien sur la santé mentale de 2011 à 2017 ont été couplés à la Base de données longitudinales sur l’immigration de 2016 et aux cohortes santé et environnement du Recensement canadien de 2011 de Statistique Canada. Les taux d’hospitalisation normalisés selon l’âge pour les problèmes de santé mentale (THNA-SM) ont été comparés entre les immigrants et la population née au Canada, stratifiés selon le sexe et certaines caractéristiques d’immigration. Les données sur les hospitalisations au Québec n’étaient pas disponibles. Résultats Dans l’ensemble, les immigrants avaient des THNA-SM plus faibles que la population née au Canada. Les troubles de l’humeur étaient les principales causes d’hospitalisation en santé mentale pour les deux cohortes. Les troubles psychotiques, liés aux substances et neurocognitifs étaient également les principales causes d’hospitalisation en santé mentale, bien que leur importance relative varie entre les sous-groupes. Chez les immigrants, les THNA-SM étaient plus élevés chez les réfugiés et plus faibles chez les immigrants économiques, ceux de l’Asie de l’Est et ceux qui sont arrivés au Canada plus récemment. Conclusion Les différences dans les taux d’hospitalisation chez les immigrants des divers groupes d’immigration et régions du monde, plus particulièrement pour certains types de problèmes de santé mentale, soulignent l’importance de recherches futures qui intègrent les services de santé mentale aux patients hospitalisés ainsi qu’aux patients externes afin de mieux comprendre ces relations. Objectives Mental health and neurocognitive conditions are important causes of hospitalization among immigrants, though patterns may vary by immigrant category, world region of origin, and time since arrival in Canada. This study uses linked administrative data to explore differences in mental health hospitalization rates between immigrants and individuals born in Canada. Methods Hospital records from the Discharge Abstract Database and the Ontario Mental Health Reporting System for 2011 to 2017 were linked to the 2016 Longitudinal Immigrant Database and to Statistics Canada’s 2011 Canadian Census Health and Environment Cohort. Age-standardized hospitalization rates for mental health–related conditions (ASHR-MHs) were derived for immigrants and the Canadian-born population. ASHR-MHs overall and for leading mental health conditions were compared between immigrants and the Canadian-born population, stratified by sex and selected immigration characteristics. Quebec hospitalization data were not available. Results Overall, immigrants had lower ASHR-MHs compared to the Canadian-born population. Mood disorders were leading causes of mental health hospitalization for both cohorts. Psychotic, substance-related, and neurocognitive disorders were also leading causes of mental health hospitalization, although there was variation in their relative importance between subgroups. Among immigrants, ASHR-MHs were higher among refugees and lower among economic immigrants, those from East Asia, and those who arrived in Canada most recently. Conclusion Differences in hospitalization rates among immigrants from various immigration streams and world regions, particularly for specific types of mental health conditions, highlight the importance of future research that incorporates both inpatient and outpatient mental health services to further understand these relationships.
               
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