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[Tribute to Professor Guy Charmot - President of the SPE from 1982 to 1986].

Photo by historyhd from unsplash

Le professeur Guy Charmot, doyen des Compagnons de la Libération, nous a quittés le 7 janvier 2019 dans sa 105 année (figs 1 et 2). De très nombreux médias ont… Click to show full abstract

Le professeur Guy Charmot, doyen des Compagnons de la Libération, nous a quittés le 7 janvier 2019 dans sa 105 année (figs 1 et 2). De très nombreux médias ont fait part de cette disparition qui nous a profondément attristés et l’information n’a échappé à personne. Les honneurs militaires lui ont été rendus à l’issue de la cérémonie religieuse de ses obsèques sur le parvis de l’église Saint Giniez à Marseille, en présence de nombreuses personnalités dont le préfet des Bouches du Rhône, représentant Monsieur le Président de la République, le général Christian Baptiste, délégué national de l’Ordre de la Libération et une délégation d’élèves de l’École de santé militaire de Lyon-Bron. Rappeler en quelques lignes la carrière si longue et si riche d’une telle personnalité n’est pas simple et nécessite un effort de synthèse, quitte à être incomplet. Né le 9 octobre 1914 à Toulon, Guy Charmot entre à l’École du service de santé militaire de Lyon en 1934. Il soutient sa thèse de doctorat en médecine en 1938. Après une affectation dans un régiment de chasseurs à pied à Saint Avold, attiré par l’outre-mer et la médecine tropicale, il rejoint, en 1939, l’École d’application du service de santé des troupes coloniales au Pharo à Marseille. En mars 1940, il est affecté comme médecin de brousse à Batié, aux fins fonds du pays Lobi en Haute-Volta, l’actuel Burkina Faso. C’est là qu’il apprend la signature de l’armistice qu’il juge humiliante. Il refuse de se soumettre. Dès juillet 1940, ne pouvant se résoudre à la défaite, avec quelques camarades dissidents comme lui, il traverse en pirogue la Volta noire toute proche pour passer dans la colonie britannique de la Gold Coast, l’actuel Ghana. Puis il rejoint le Cameroun où il est intégré dans les Forces françaises libres (FFL) en septembre 1940. Il aura l’honneur d’y rencontrer le général de Gaulle. Il est affecté comme médecin au bataillon de marche n° 4 (BM4) auquel il restera fidèle jusqu’à la fin de la guerre. Pour Guy Charmot, cette guerre va être particulièrement glorieuse. Avec son bataillon, quittant le Cameroun en décembre 1940, il va remonter l’Afrique en camion et en train pour rejoindre, en mai 1941, Qastina en Palestine où sont regroupées les FFL. Hospitalisé à Bethléem pour raison médicale alors que son bataillon participe à la campagne de Syrie, il connaîtra le véritable baptême du feu en Éthiopie de juillet 1941 à avril 1942. Le BM4 est ensuite affecté au Liban, sous protectorat français à l’époque, rallié à la France libre, pour préparer la défense de ce pays contre une éventuelle offensive allemande qui ne se produira pas. Fig. 1 Guy Charmot en 1970 / Guy Charmot in 1970

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Journal Title: Bulletin de la Societe de pathologie exotique
Year Published: 2019

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