Dans ce texte, l’auteure souhaite partager son experience clinique quotidienne avec des analysants qui choisissent ou refusent de parler leur langue maternelle en seance. Elle fait l’hypothese que le choix… Click to show full abstract
Dans ce texte, l’auteure souhaite partager son experience clinique quotidienne avec des analysants qui choisissent ou refusent de parler leur langue maternelle en seance. Elle fait l’hypothese que le choix de la langue en seance represente une modalite symptomatique, parmi tant d’autres, qui traduit une dimension traumatique sous-jacente. Si le travail psychique est efficient, l’elaboration du traumatique, au cours de l’analyse, permet a ces patients d’endeuiller leurs objets d’enfance et leurs vecus de perte pour s’acheminer vers une resolution de la conflictualite œdipienne et acquerir un surmoi impersonnel. Les symptomes qui s’expriment par la langue de l’analyse peuvent ainsi se transformer pour laisser la place a un fonctionnement psychique plus souple ou les deux langues, la langue maternelle et celle du pays d’adoption, coexistent plus harmonieusement, exprimant des vecus qui s’entremelent et se differencient, restant toujours en contact avec l’affect.
               
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