Le but de cet article est de rappeler le role cle, trop souvent oubliee par les specialistes, qu’a joue George Moore, d’une part, en tant que participant actif aux debats… Click to show full abstract
Le but de cet article est de rappeler le role cle, trop souvent oubliee par les specialistes, qu’a joue George Moore, d’une part, en tant que participant actif aux debats des artistes qui se reunissaient au cafe de la Nouvelle Athenes dans la premiere decennie de la Troisieme Republique, d’autre part comme critique a Londres ou, a partir de 1882, il s’est etabli comme le porte-parole de la peinture impressionniste et du realisme romanesque (notamment comme prefacier des editions anglaises de Zola (Impression and Opinions (1891), Modern Painting (1893). Apres un rapide tour d’horizon, on passe aux circonstances de son premier succes de vente, les Confessions d’un jeune homme (1888), ce qui conduit a une evaluation de sa position personnelle par rapport aux divers mouvements : impressionnisme, realisme, symbolisme. Il semblerait que la contribution de George Moore aux defis de ces ecoles successives est l’invention d’un nouveau genre litteraire appele par certains critiques americains « creative non-fiction ». La derniere partie de l’article est consacree a ce genre nouveau, qui, au fil des annees, envahit son œuvre. Dans ce contexte, de longs extraits de ces ecrits semi-biographiques, notamment, Confessions d’un jeune anglais (1888), Memoires de ma vie morte (1906) et la trilogie Ave, Vale, Salve (1911-1914), sont analyses
               
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