Fatigue and intoxication can impair people’s thinking, including their decision-making and assessments of risk. However, little research has specifically examined whether links exist between episodes of gambling, sleep restriction and… Click to show full abstract
Fatigue and intoxication can impair people’s thinking, including their decision-making and assessments of risk. However, little research has specifically examined whether links exist between episodes of gambling, sleep restriction and alcohol consumption. Gambling often occurs in environments where alcohol is served and opening hours are long, making potential interactions between intoxication, fatigue and gambling relevant for exploration from a harm reduction standpoint. The current study tracked the gambling, alcohol consumption and sleep patterns of an online sample of regular gamblers and drinkers (N = 132, 28% female) for six days using online diaries. Results confirm that the three behaviours are related at the individual level; with significant between-subjects correlations between gambling and sleep (r = –.20), gambling and alcohol consumption (r = .22), and sleep and alcohol consumption (r = –.19). However, no strong or reliable within-subjects (day by day) relationships were found. That is, although more intense gamblers slept less and drank more, they were no more likely to drink relatively more or sleep relatively less, on the same days which they gambled. We also observed a negative auto-correlation effect for each behaviour: engaging in more of one behaviour on one day is associated with a reduction of the same behaviour the following day. This result suggests that individual-level traits, rather than contextual or environmental effects, are responsible for observed co-morbidities between these health-related behaviours. Further, that gambling consumption, like alcohol and sleep, is subject to satiation and refractory effects.RésuméLa fatigue et l’intoxication peuvent nuire à la faculté de penser, notamment à la prise de décisions et à l’évaluation des risques. Cependant, peu de recherches ont particulièrement tenté de découvrir s’il existait des liens entre des épisodes de jeu, une privation de sommeil et une consommation d’alcool. Le jeu se produit souvent dans des lieux où l’on sert de l’alcool et les heures d’ouverture sont longues; ces endroits sont donc propices à l’exploration des interactions potentielles entre l’intoxication, la fatigue et le jeu, du point de vue de la réduction des méfaits. La présente étude a suivi les tendances de jeu, de consommation d’alcool et de manque de sommeil d’un échantillon en ligne de joueurs et de buveurs réguliers (N = 132, 28% de femmes) pendant six jours à l’aide de journaux en ligne. Les résultats confirment que les trois comportements sont liés sur le plan individuel, avec des corrélations significatives entre les sujets, notamment entre le jeu et le sommeil (r = –.20), le jeu et la consommation d’alcool (r = 0,22) et le sommeil et la consommation d’alcool (r = –0,19). Cependant, aucune relation intrasujet forte ou fiable (jour après jour) n’a été constatée. Autrement dit, même si les joueurs plus actifs dormaient moins et buvaient plus, ils n’étaient pas plus susceptibles de boire relativement plus ou de dormir moins les jours où ils jouaient. Nous avons également observé un effet d’autocorrélation négatif pour chaque comportement : s’engager intensément dans un comportement le même jour est associé à une réduction du même comportement le jour suivant. Ce résultat laisse croire que les traits individuels, plutôt que les effets contextuels ou environnementaux, sont responsables des comorbidités observées entre ces comportements liés à la santé. De plus, les comportements liés au jeu, comme la consommation d’alcool et le manque de sommeil, sont sujets à des effets de saturation et à des effets réfractaires.
               
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