LAUSR

Seasonal migration is an important part of the annual cycle for migratory birds, and it is associated with large time and energy expenditures. One migration strategy used by many raptors and aerial foragers is fly-and-forage migration. Fly-and-forage migrants combine migratory flights with foraging to maximize travel speeds. We examine the fall migratory movements of a declining population of Bank Swallows Riparia riparia that breed in Atlantic Canada, and winter between northern Argentina and southern Brazil. We tagged breeding adults with small VHF transmitters in 2014, 2015, and 2018, and tracked them with the Motus Wildlife Tracking System. For each individual we determined a departure date (last detection at the breeding colony), a departure bearing, the broad-scale migratory pathway (east or west of the Adirondack Mountains), and the pace of the migratory journey. Bank Swallows departed from their breeding colonies throughout July and August and most individuals departed in a southwest to westerly direction, consistent with their subsequent migratory pathway along the Atlantic Coast. The pace of the migratory journey was slower than that observed for other migratory passerines, suggesting individuals used stopover sites during migration and/or foraged while migrating. Travel speeds were also slower for female, compared to male Bank Swallows, possibly because of sex-related differences in refueling and/or carry-over effects from the breeding season. Collectively, the results suggest that Bank Swallows use a fly-and-forage migration strategy, and fall migration movements are consistent with an energy-limiting strategy. Déplacements migratoires automnaux des Hirondelles de rivage, Riparia riparia : migration combinant vol et alimentation RÉSUMÉ. Les migrations saisonnières constituent une grande part du cycle annuel chez les oiseaux migrateurs, et elles sont associées à des demandes temporelle et énergétique importantes. La migration combinant le vol et l'alimentation est une stratégie de migration utilisée par de nombreux oiseaux de proie et insectivores aériens. Dans cette stratégie de migration, les vols migratoires alternent avec ceux pour s'alimenter afin de maximiser la vitesse de déplacement. Nous avons examiné les déplacements migratoires automnaux d'une population d'Hirondelles de rivage Riparia riparia en diminution, qui niche dans le Canada Atlantique et hiverne entre le nord de l'Argentine et le sud du Brésil. Nous avons marqué des adultes nicheurs au moyen de petits émetteurs VHF en 2014, 2015 et 2018, et les avons suivis à l'aide du système de surveillance de la faune Motus. Nous avons déterminé la date de départ (dernière détection à la colonie de nidification), l'azimut pris, le trajet migratoire général (est ou ouest des Adirondacks) et la vitesse de migration de chaque individu. Les hirondelles ont quitté leur colonie de nidification en juillet et août et la plupart des individus ont pris un cap sud-ouest à ouest, conséquent avec leur trajectoire de migration subséquente le long de la côte atlantique. Le rythme migratoire était plus lent que celui d'autres passereaux migratoires, laissant croire que les individus utilisaient des haltes durant la migration et/ou s'alimentaient en vol tout en migrant. Les vitesses de déplacement étaient aussi plus lentes chez les femelles, comparativement à celles des mâles, peutêtre en raison de différences liées au sexe dans la façon de refaire ses réserves et/ou d'effets reportés de la saison de nidification. Dans l'ensemble, nos résultats indiquent que les Hirondelles de rivage utilisent une stratégie de migration combinant le vol et l'alimentation, et leurs déplacements migratoires automnaux correspondent à une stratégie limitant les dépenses énergétiques.