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Multiscale occupancy of the Lesser Prairie-Chicken: the role of private lands in conservation of an imperiled bird

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Grasslands are one of the most imperiled ecosystems globally, and the Lesser Prairie-Chicken (Tympanuchus pallidicinctus) is an iconic grassland-obligate species with high conservation priority in the USA. Lesser Prairie-Chicken conservation… Click to show full abstract

Grasslands are one of the most imperiled ecosystems globally, and the Lesser Prairie-Chicken (Tympanuchus pallidicinctus) is an iconic grassland-obligate species with high conservation priority in the USA. Lesser Prairie-Chicken conservation is compounded by its requirement for a spatial hierarchy of heterogeneous habitats, coupled with nearly all (> 95%) of its range being privately owned. The U.S. Department of Agriculture currently offers technical and financial resources that facilitate prairie restoration, e.g., Conservation Reserve Program (CRP), and improve habitat quality and ecosystem services, e.g., Environmental Quality Improvement Program, on private lands. We modeled Lesser Prairie-Chicken occupancy at two scales relative to covariates that described landscape composition and configuration, anthropogenic development, drought-related climatic conditions, and conservation efforts from 2012 to 2016. Large-scale (225 km2) occupancy was most associated with shrubland, grassland patch size, and CRP range-wide. Patterns of small-scale (56.25 km2) occupancy varied regionally, but key covariates included shrubland, grassland, and CRP landcover. These covariate relationships may be useful for identifying conservation practices at different spatial scales and habitat factors that influence Lesser Prairie-Chicken distributions ecoregionally. Notably, CRP-enrolled lands appear to serve as a surrogate for prairie habitat in some ecoregions, especially in conjunction with larger extant patches of native habitat. Although not as influential as CRP at large scales, every 2.25 km2 of prescribed grazing increased the odds of site occupancy by 11%. In addition to supported covariates, we found that for every 0.56 km2 of industrial development at small scales and 2.25 km2 of woodland cover (10%-canopy) at large scales, odds of occupancy decreased by 22% and 13%, respectively. Our results suggest that increased amounts of native grassland and shrubland, and in particular higher levels of CRP enrollment could expand LEPC distribution by as much as 17% (1418–1744 km2). Moreover, our findings illustrate the potential for federal conservation policies to benefit the distribution of an imperiled species. Présence multiéchelle du Tétras pâle : rôle des terres privées dans la conservation d'un oiseau en péril RÉSUMÉ. Les prairies sont l'un des écosystèmes les plus menacés au monde, et la conservation du Tétras pâle (Tympanuchus pallidicinctus), espèce emblématique qui dépend des prairies, est prioritaire aux États-Unis. La conservation du Tétras pâle représente un énorme défi en raison du fait qu'il dépend d'une hiérarchie spatiale d'habitats hétérogènes et que la quasi-totalité (> 95 %) de son aire de répartition se trouve en terres privées. Le ministère étatsunien de l'agriculture offre actuellement des ressources techniques et financières qui encouragent la restauration des prairies, par exemple le Conservation Reserve Program (CRP), et améliorent la qualité des habitats et les services écosystémiques, par exemple l'Environmental Quality Improvement Program, sur les terres privées. Nous avons modélisé la présence du Tétras pâle à deux échelles en fonction de covariables décrivant la composition et la configuration du paysage, l'aménagement du territoire, les conditions climatiques liées à la sécheresse et les efforts de conservation de 2012 à 2016. La présence du tétras à grande échelle (225 km2) était surtout associée aux arbustes, à la taille des parcelles de prairie et au CRP dans l'ensemble de son aire de répartition. La tendance de la présence à petite échelle (56,25 km2) a varié selon les régions, mais les principales covariables comprenaient les arbustes, les prairies et l'étendue géographique du CRP. Ces relations entre covariables peuvent permettre aux gestionnaires d'identifier les pratiques de conservation à différentes échelles spatiales et les facteurs d'habitat qui influent sur la répartition écorégionale du Tétras pâle. En particulier, les terres inscrites au CRP semblent servir d'indicateurs d'habitat de prairies dans certaines écorégions, surtout en combinaison avec de grandes parcelles d'habitat naturel. Bien qu'ils ne soient pas aussi influents que les CRP à grandes échelles, chaque 2,25 km2 de pâturage dirigé augmentait de 11 % les chances d'occupation d'un site. En plus des covariables indicatrices, nous avons constaté que pour chaque 0,56 km2 de développement industriel à petites échelles et 2,25 km2 de couvert forestier (10 % de couvert) à grandes échelles, les chances d'occupation diminuaient de 22 % et 13 %, respectivement. Nos résultats indiquent qu'une augmentation des superficies de prairies et d'arbustes indigènes, et en particulier une adhésion accrue au CRP, favoriseraient une expansion de la répartition du Tétras pâle de 17 % (1 418-1 744 km2). De plus, nos résultats illustrent le potentiel des politiques fédérales de conservation à augmenter la répartition d'une espèce en péril.

Keywords: km2; prairie chicken; lesser prairie; conservation; occupancy; prairie

Journal Title: Avian Conservation and Ecology
Year Published: 2020

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